LA PLAINE
Le long de la route qui traverse la plaine je me suis reconnu dans les ruines d’un hôtel particulier cerné par la forêt.
Sur la terre des maraîchers, j’ai regardé Thom tailler des pommiers.
Dans mon rêve éveillé il avait une figure de cow-boy déchu, plus solitaire que jamais.
De sa posture pourtant assurée, je n’ai retenu que le doute.
Les lignes droites tracées par les routes, les rails, les sillons, je les ai arpentées en inventant des balades américaines dont je ne comprends que la mélancolie.
Sur l’horizon poussent des vieux silos, miradors d’une terre fatiguée, qui certains matins pleurent une brume sublime.
Visages, paysages… autant d’indices qui ne prouvent rien, mais qui en ces terres fertiles creusent à leur tour un sillon.
Suite photographique avec vu sur l’inconscient.
Chambre d’échos d’un réel hanté.
À la croisée des chemins, on ne va nul part sans nos fantômes.
Sur la terre des maraîchers, j’ai regardé Thom tailler des pommiers.
Dans mon rêve éveillé il avait une figure de cow-boy déchu, plus solitaire que jamais.
De sa posture pourtant assurée, je n’ai retenu que le doute.
Les lignes droites tracées par les routes, les rails, les sillons, je les ai arpentées en inventant des balades américaines dont je ne comprends que la mélancolie.
Sur l’horizon poussent des vieux silos, miradors d’une terre fatiguée, qui certains matins pleurent une brume sublime.
Visages, paysages… autant d’indices qui ne prouvent rien, mais qui en ces terres fertiles creusent à leur tour un sillon.
Suite photographique avec vu sur l’inconscient.
Chambre d’échos d’un réel hanté.
À la croisée des chemins, on ne va nul part sans nos fantômes.
J’ai traversé la plaine.
Le tain s’en est allé.
Le tain s’en est allé.
La nuit je mens,
Le jour aussi.
Le jour aussi.
Que faire des grands espaces ?